Statuts en cours
Voici ce au j’ai retenu d’essentiel de la lecture de l’article « Sentiers : mort-né ? », d’une part pour en comprendre les ressors profonds éclaircis par des explications répondant aux critiques fraternelles et d’autre part pour en appliquer ce qui est applicable à la mission « Pardon » :
« Le projet d’association Sentiers dit ceci : Si nous regardons en nous et autour de nous, nous voyons bien que ce sont les fausses valeurs venues des idées et de l’éducation traditionnelles, l’attachement à « l’ordre » et à la « raison » ou bien la veulerie devant « l’ordre » et la « raison » quand ceux-ci sont intimement contestés, qui empêcheront, limiteront ou freineront toujours notre changement intérieur et celui de la société. Sentiers n’est pas un plan révolutionnaire, mais « insurgeant ». Il ne propose pas de renverser les pouvoirs sociaux et intellectuels par la violence pour leur en substituer d’autre, il vise à les démythifier dans l’esprit et le cœur de l’homme – voie beaucoup plus sûre ! Il nous faut ouvrir les consciences à la nécessité de la déculturation et de la déstructuration du monde, et nous associer à toute action déjà existante dans ce but, même athée, dans les limites de sa compatibilité avec la Parole d’Arès. Bref, il faut rééduquer l’homme par tous les moyens, depuis son enfance jusqu’à l’âge mûr. De plus, la nécessité d’une telle déculturation étant reconnue par un certain nombre d’esprits soucieux de transformer ce monde, croyants et incroyants, Sentiers peut être entre eux et les Pèlerins d’Arès un point de rencontre, l’occasion d’une union qui fait la force, prévue par la veillée 28 de l’Evangile-donné-à-Arès. De plus, la nécessité d’une telle déculturation étant reconnue par un certain nombre d’esprits soucieux de transformer ce monde, croyants et incroyants, Sentiers peut être entre eux et les Pèlerins d’Arès un point de rencontre, l’occasion d’une réunion qui fait la force, prévue par la veillée 28 de l’Evangile-donné-à-Arès. »
Mais la nécessité d’une telle déculturation impose au projet Sentiers de mobiliser la volonté générale des Pèlerins d’Arès et toutes les ressources humaines disponibles ne serait-ce que pour lui donner un début de crédibilité aux yeux des hommes rudes dont nous voulons nous faire des alliés.
Cette dernière condition sine qua non qui a signé l’arrêt de Sentiers n’est heureusement pas applicable à l’Association Pardon qui peut « commencer petit » et se développer progressivement en s’appuyant sur sa propre expérience.
Les leçons tirer de la critique de sentiers et qu’on peut appliquer à l’association Pardon amènent à modifier légèrement mais spécifiquement les statut en ajoutant (surlignées en jaune) des précisions à l’article 2 et à l’article 3 des statuts, ce qui donne :
Nouvel article 2
L’Association se fixe pour principe de faire coopérer des croyants de toutes origines et des incroyants de toutes cultures au développement individuel et social du pardon dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Le pardon est ici entendu, non sous un angle moral, culturel et formel, mais dans sa dimension libre, créative et spirituelle explorant toutes les possibilités de transformation auxquelles il peut mener : nouvelle vision de l’homme, nouvelle pratique de la justice, nouvelle société, bref, déculturation de nos traditions fondées davantage sur les émotions que sur l’intelligence aimante et réfléchie, et déstructuration de nos modèles judicaires fondés sur la mécanique de la punition bien plus que sur la dynamique de la réhabilitation.
Nouvel article 3
L’Association se fixe pour but de promouvoir par tous les moyens paisibles et positifs la conscience et la pratique du pardon, en visant l’établissement progressif d’une justice et plus largement d’une organisation sociale fondée sur l’amour fraternel, amour de devoir inconditionnel, sans la ressource duquel le pardon n’est pas possible.
Ces deux mouvements de l’amour et du pardon se nourrissent réciproquement : on apprend à pardonner en aimant d’amour fraternel et on apprend à aimer d’amour fraternel en pardonnant.
A cet égard, l’Association Pardon ne peut accepter en son sein des personnes ayant des intentions et des pratiques en contradiction avec ses valeurs, notamment l’entière indépendance et détachement de principe à l’égard de tout pouvoir et idéologie politiques, religieux, scientifiques, financiers, etc.
Bonjour mes frères et soeurs,
Pour faire suite à notre travail de réflexion concernant les éléments constitutifs et juridiques de l’Association Pardon, voici une proposition de statuts réalisée par Josette et Didier. Elle est directement inspirée des statuts de l’Association « Sentiers » écrits par le frère Michel et les principes spirituels qui ont guidé la réflexion du prophète concernant l’action partagée entre membres du petit reste et « hommes des steppes » ou « scandalisés » au « cœur resté généreux » (Rév d’Arès 28/17).
STATUTS Pour L’« ASSOCIATION PARDON » (Proposition)
Article 1
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet et le décret du 16 aout 1901, ayant pour nom : ASSOCIATION PARDON.
Ce nom est choisi pour mettre en exergue la dynamique fondamentale que représente le pardon dans la transformation de l’Être humain en Homme de bien.
Article 2
L’Association se fixe pour principe de faire coopérer des croyants de toutes origines et des incroyants de toutes cultures au développement individuel et social du pardon dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Le pardon est ici entendu, non sous un angle moral, culturel et formel, mais dans sa dimension libre, créative et spirituelle explorant toutes les possibilités de transformation auxquelles il peut mener : nouvelle vision de l’homme, nouvelle pratique de la justice, nouvelle société.
Article 3
L’Association se fixe pour but de promouvoir par tous les moyens paisibles et positifs la conscience et la pratique du pardon, en visant l’établissement progressif d’une justice et plus largement d’une organisation sociale fondée sur l’amour fraternel, amour de devoir inconditionnel, sans la ressource duquel le pardon n’est pas possible.
Ces deux mouvements de l’amour et du pardon se nourrissent réciproquement : on apprend à pardonner en aimant d’amour fraternel et on apprend à aimer d’amour fraternel en pardonnant
Article 4
Le siège social est fixé au local de l’Association des Pèlerins d’Arès « l’Arbre toujours vert », 2 bis, rue Amiral Barrera, 66000 Perpignan.
Il sera transféré par simple décision des Délégués de l’Assemblée dans tout local et en tous lieux plus propices aux activités de l’Association.
Tout transfert du siège sera ratifié par l’Assemblée générale.
Article 5
L’Association se compose de participants adhérents, actifs, fraternels et égaux entre eux, sans distinction d’honneurs, de degrés ou de mérites.
Articles 6
L’admission d’un participant requiert l’agrément des Délégués de l’Assemblée.
Article 7
La cotisation est fixée à 10 euros minimum.
Le montant minimum de la cotisation peut être réajusté chaque année par les Délégués de l’Assemblée, auxquels incombe la gestion financière.
Article 8
La qualité de participant se perd par :
– Démission
– Décès
– Radiation
La radiation est prononcée par l’Assemblée générale. L’appréciation des faits et du comportement susceptibles d’entrainer une radiation se fera conformément aux principes de fraternité et de pardon promus et vécus par les membres de l’Association.
Article 9
L’Association tire ses ressources de :
– Cotisations libres avec un minimum fixé,
– Dons publics et privés,
– Tous moyens que les circonstances suggéreront ou rendront possibles : produits de manifestations, de conférences et de diverses publications, par exemple.
Article 10
Le bureau de l’Association est constitué de quatre Délégués de l’Assemblée. Ce nombre peut être augmenté sur décision de l’Assemblée générale, sous la condition que ce nombre soit toujours pair.
Ils assurent les tâches de :
– Premier Délégué,
– Second Délégué,
– Délégué au secrétariat ou Secrétaire
– Délégué à la trésorerie ou Trésorier
Les tâches des Délégués supplémentaires sont fixées par l’Assemblée générale qui les élit.
Les Délégués doivent être majeurs.
Tout Délégué est reconduit ou remplacé par l’Assemblée générale, chaque année à la majorité simple. En cas de vacance, les Délégués pourvoient au remplacement nécessaire en attendant la prochaine Assemblée générale.
Article 11
Réunions des Délégués :
Il se réunissent au moins une fois par semestre d’un commun accord.
Décisions prises par les Délégués :
Les décisions sont prises à la majorité simple. En cas de partage, la question est rediscutée jusqu’à dégagement d’une majorité (ou d’une unanimité), sinon elle est abandonnée.
Exclusions d’un Délégué :
Tout Délégué qui, sans raison valable, n’a pas assisté à deux réunions est considéré comme laissant sa tâche vacante et remplacé.
Article 12
L’Assemblée générale :
Elle comprend tous les participants de l’Association. Elle se réunit sur invitation des Délégués au moins une fois par an à une date prévue d’un commun accord, lors de l’Assemblée générale précédente.
L’ordre du jour :
Il est indiqué sur les invitations ; il est défini par les Délégués selon une procédure de décision particulière qui ne permet pas d’abandon.
Le Premier Délégué fait un rapport des activités de l’année écoulée et de la situation morale de l’Association ; il soumet à l’Assemblée générale les projets que les Délégués lui proposent.
Le Trésorier rend compte de sa gestion et de la situation financière de l’Association, il soumet le bilan à l’approbation de son Assemblée générale.
L’élection des Délégués :
L’Assemblée procède à l’élection des Délégués, reconduits ou remplacés, et à la fixation du quorum pour l’année suivante.
Décisions prises par L’Assemblée générale :
Les décisions prises par L’Assemblée générale (élection de ses Délégués, examen des points de l’ordre du jour, radiation) sont prises à la majorité simple, sauf celles modifiant les statuts ou prononçant la dissolution de l’Association, prises à la majorité des deux tiers.
Le quorum :
Il est fixé au minimum de quatre participants de l’Association, présents ou représentés. Ce nombre peut être augmenté par décision de l’Assemblée générale.
Article 13
Une Assemblée extraordinaire peut être convoquée par les Délégués en cas d’urgence.
Article 14
En cas de dissolution, L’Assemblée générale nomme un ou plusieurs liquidateurs. L’actif, s’il y en a, est dévolu conformément à l’article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.