Charte en cours
Voici la Charte de l’Association Pardon que nous proposons à la suite de celles qui ont été proposées par Josette, Didier et Daniel, puis par Jean :
Cette charte est destinée aux croyants non pèlerins d’Arès, aux non-croyants et aux « hommes rudes des steppes » (28/3-4) qui veulent que le monde change.
Les Pèlerins d’Arès se définissent en tant que croyants opposés à la religion et à la politique, fille de la religion. Des croyants qui ont foi en l’homme, parce qu’ils savent par la Révélation d’Arès que l’homme est une particularité de la Création et qu’il ne peut s’épanouir véritablement que libre.
La Liberté passera par la déculturation et la déstructuration qui feront que l’homme prendra progressivement son destin en main et organisera une vie sociétale sans chef ni hiérarchie.
Le levier pour réaliser ce monde changé figurait déjà dans le « Sermon sur la montagne » (Evangile de Matthieu, chapitres 5-7) dans lequel Jésus disait : « Aimez vos ennemis, ne jugez pas, etc. », autrement dit : « Faites le Bien. »
Ce discours faisait peur aux légalistes étroits et rassis qu’étaient les « docteurs » du Sanhédrin, assemblée législative et tribunal suprême d’Israël à l’époque. Ce qui valut à Jésus d’être cloué sur la croix, pour avoir prêché que le Bien était supérieur à la religion.
Ce levier est appelé Pénitence dans la Révélation d’Arès, non au sens religieux de remords et d’autopunition, mais au sens constructif de transformation.
La Pénitence c’est aimer, pardonner, faire la paix, parler avec l’intelligence du cœur libre de préjugés, et un jour… partager tout entre tous.
Ce n’est pas ce que tu crois qui est important, dit la Révélation d’Arès, c’est le Bien que tu fais. Car le Bien redonne à l’homme sa grandeur et crée son âme.
L’Assemblée des Pèlerins d’Arès vise au Bien universel par le Projet de Dieu, mais elle ne se désolidarise pas du bien profane ou privé (scientifique, économique, industriel, artistique, etc.), dès lors qu’il va, serait-ce inconsciemment, dans le sens de la Révélation et du monde changé (Rév.28/7).
Elle vise à délivrer l’homme de la peur des pouvoirs et des systèmes abstraits ou concrets qui l’aliènent : la peur comme source de sa méfiance, des aberrations de son jugement et de sa critique, la peur comme source de son égoïsme, de son étroitesse d’esprit, de sa passivité et de sa soumission, ou inversement comme source de ses violences locales ou générales.
Elle appelle à une société d’amour et de paix intérieure, de non-jugement sur quoi se fonde toute vraie justice, une société de connaissance et d’écoute des autres sur quoi se fonde toute lucidité.
En d’autres termes, il s’agit de construire la société énoncée par l’Evangile éternel, encore jamais réalisé depuis Jésus, et dans ce sens, mettre en œuvre ou encourager toute action tendant à supprimer l’esprit de religion, de dogme, de parti, d’idéologie, pour un idéal spirituel universel fondé sur la simple loi d’amour et de justice.
L’Assemblée des Pèlerins d’Arès œuvre pacifiquement à détacher les croyants des engagements de foi dogmatiques ou sectaires, à détacher les incroyants de tout comportement idéologiques réducteur, partisan ou autoritaire.
Elle veut donner un idéal et un comportement de foi non dogmatique en Dieu et en l’homme aux uns, de morale non-réglementée aux autres, et à redonner aux résignés des uns et des autres l’espérance de solutions nouvelles.
Elle promeut un idéal qui est dans les deux cas fraternel, universel et véritablement actif dans l’amour vivant, le pardon des offenses, l’aversion pour le mensonge, la prudence envers les idées toute faites, l’abstention de juger, l’égalité effective, la recherche des solutions non-répressives ou vengeresses aux maux moraux et aux forfaits considérés comme des maux sociaux à responsabilité largement partagée.
L’Assemblée des Pèlerins d’Arès s’engage dans les voies d’une reconquête spirituelle de l’homme, visant à la disparition des divisions, des convictions égoïstes ou étroites, la disparition de croyances, de concepts, de cultures, structures ou habitudes qui veulent s’imposer et qui s’opposent au détachement, au désendoctrinement et à la dérèglementation dont peuvent sortir les vraies liberté, citoyenneté et fraternité spirituelles et universelles de l’homme.
En résumé, l’Assemblée des Pèlerins d’Arès vise à cette reconquête de la terre que le Frère Michel, témoin de la Révélation d’Arès, appelle de la juste expression « nouvel exode », non plus géographique et local mais général, spirituel, universel.
Cette charte entend la vie spirituelle comme créatrice d’un monde nouveau, civilisatrice, conquérante, libératrice.
Les Pèlerins d’Arès témoignent que le mal, qu’il soit malheur, forfait, maladies ou mort, individuels ou collectifs, provient du péché général. Il ne voit de solution au mal que dans l’universalité de la vie spirituelle, en l’avenir de l’homme universellement vécu dans l’amour vivant, l’égalité effective, l’abstention de juger, le pardon des offenses, l’aversion pour le mensonge et l’arbitraire, etc., l’action pour « un monde changé dans cette direction« .
Dans ce but, pour mémoire :
les Pèlerins d’Arès visent à déconditionner, à déculturer les hommes des concepts et des « valeurs » qui les éloignent de cet idéal. Ils croient à la vertu salvatrice et civilisatrice d’une réponse non-réglementée, non-répressive et non-vengeresse au mal, donc principalement fondée sur l’amour du prochain quel qu’il soit et le pardon de toutes les offenses.
Frères et sœurs,
Nous rappelons et soutenons que selon nous la fonction essentielle, outre la Pénitence, d’un Pèlerin d’Arès consiste à rechercher des « épis mûrs » dans le but de faire grossir le petit reste, lequel avec l’aide du reste, vise au changement de civilisation .
Lors de sa venue à Perpignan en décembre 2019, le Prophète nous a suggéré de créer une « Association Pardon ».
Depuis cette date, quelques uns se sont réunis régulièrement, le compte-rendu de ces réunions figurant sur la plateforme créée à cet effet. Aujourd’hui, nous demandons l’aide du Prophète, afin qu’il éclaircisse les zones floues pour que nous trouvions une direction commune.
Vous trouverez ci-dessous un « corps de charte » que Claudine et moi avons construit qui montre quelle teneur nous souhaitons donner à la future « Association Pardon », si celle-ci prévoit des non-croyants ou « hommes rudes des steppes ». Pour ce faire nous avons extrait des parties de la charte des Pèlerins d’Arès élaborée par le Prophète finalisée en 1986.
Les parties que nous avons extraites nous paraissent transposables et adaptables à la charte réservée aux non-pèlerins qui souhaiteront s’engager à nos cotés pour ne rien leur cacher du Vrai qui anime notre foi ainsi que ses objectifs. C’est une occasion de montrer au monde que tout en étant croyant nous sortons radicalement du cadre étriqué de la religion. La Révélation d’Arès quant à elle redonne à l’homme toute sa grandeur et fait de lui un co-créateur.