Réflexion et partage d’expériences sur le pardon

Cette page « réflexion et partage d’expériences sur le pardon » reprend les éléments les plus caractéristiques et les repères des avancées accomplies par notre groupe missionnaire.

Il est donc assez composite, puisque peuvent y figurer des comptes-rendus de réunion, des reproduction d’échanges par mail entre frères, des textes ou des extraits de textes qui ont été réfléchis et commentés, des idées ou des décisions de fonctionnement et de travail. Bref un ensemble en apparence assez désordonné mais qui exprime notre vie spirituelle collective à la recherche des éléments de construction de l’Association pardon ».

Pour introduire cette rubrique, voici un extrait de la réponse du frère Michel au commentaire de Didier 214C24. Cette réponse pose des bases et un contexte de travail et surtout l’utilité et le sens spirituel de « l’Association pardon » dans l’économie générale de la moisson :

« Voilà pourquoi des hérauts qui n’ont rien écrit comme Jésus, François d’Assise — le jars (Rév d’Arès xxxvi/3) — et d’autres, mais qui ont vécu ce à quoi ils croyaient et qu’ils devaient répandre ont fait plus par une geste, un exemple concret, que par des écrits. Voilà pourquoi ce que m’a dit frère Eugenio, dimanche, m’a semblé être le fond même de notre problème apostolique : Quoi faire ? Faire est beaucoup plus que croire ou raconter. La pénitence est fait, action sur soi, elle n’est pas bonne intention. Voilà pourquoi je lui ai suggéré, et que j’ai aussi suggéré à Dominique qui a peut-être plus de temps pour ça, de fonder « L’Association du Pardon », une association dont le but sera de répandre par des actions l’idée que le pardon est de très, très loin supérieur à la condamnation. »

« … Et nous, nous sommes dans la pire position pour répandre cette Parole descendue à Arès, parce que, comme demandait Eugenio, que faisons-nous pour changer ce qui ne va pas en ce monde ? Mais nous faisons ce qu’il faut : Nous encourageons les hommes à entrer en pénitence. Mais cela ne dit rien à personne : « Alors, c’est à moi de faire ? Vous n’engagez aucune action pour abattre, sans que je m’en mêle, l’injustice du monde ? » [Nous rétorque le missionné !] Ce n’est pas d’aujourd’hui que je rappelle cette réalité, mais les années passent et nous n’avons pas encore assez réfléchi à ça… Pour autant, certes, il ne faut pas renoncer à dire, mais comment le dire ? Tout est là.

Je vous ai tous encouragés à réfléchir à cela, dimanche… Je vous demande de réfléchir avec courage, ténacité, intelligence, à l’énorme problème de communication que nous avons à résoudre. Prenez votre temps ! »

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Josette
Reply to  Didier
2 années

merci Didier d’avoir résumé notre rencontre. Petite précision : nous n’avons pas cité nos sources mais la moitié du groupe venait de ma part et connaissait ma foi arésienne. Ces mêmes personnes m’ont d’ailleurs sollicitée pour reparler de cette rencontre et elles en ont parlé à d’autres qui ont regretté de ne pas avoir été présentes.

L’observation que pose mon Frère Dominique m’interpelle : « De ce fait, le public n’a pas été confronté à la transcendance de la Parole ». Cela supposerait que seule la connaissance de la Parole dite avec des mots permettrait à un « épi mûr » de reconnaitre un frère spirituel.
Lorsque j’ai rencontré Frère Michel, je n’avais pas lu la Révélation d’Arès et le peu que je connaissais ne m’avait pas donné l’impulsion d’une recherche plus approfondie. Comme je suis curieuse, j’ai quand même fait le déplacement pour aller le voir à Montpellier. Ce n’est pas du tout ce qu’il a dit qui m’a touchée (ce jour là, je n’ai pas vraiment compris son discours), mais c’est ce qui émanait de lui. C’est cela qui m’a fait acheter le livre et aller plus loin.

Je n’ai pas la prétention de dégager ce que dégage notre prophète et je ne crois pas que mon frère Didier ait cette prétention là, mais je crois que nous étions vraiment sincères dans cette rencontre, vraiment « en amour » fraternel avec ces personnes présentes, et je veux croire que cela peux « réveiller » un épi mur autant qu’une autre approche.
Nous aurons bien sur lors d’un bilan d’assemblée l’occasion d’approfondir cette réflexion.
Josette

Dernière modification 2 années par Didier
Fabresse
Reply to  Didier
2 années

Merci Didier pour le compte-rendu de votre causerie que nous avons lu, Claudine et moi, avec la plus grande attention.
En tant que Pèlerins d’Arès, je crois que nous ne pouvons pas, à partir de cette rencontre, évaluer objectivement les réactions du public puisque vous avez choisi délibérément de taire vos sources. De ce fait, le public n’a pas été confronté à la transcendance de la Parole, là où justement il pourrait y avoir des chances pour que ‘les épis mûrs » puissent se reconnaître. Mais peut-être telle n’était pas votre quête?
Baiser fraternel,
Dominique.

Josette
2 années

rencontre du 10 février 2022
voici le texte que nous avons élaboré pour éventuellement servir à la création d’un texte de présentation pour nos futures interventions auprès du public.

Le pardon créateur
Une société qui ne pratique pas le pardon est une société barbare. Le pardon est avec l’Amour, la Paix et le non jugement un des élément créateur d’une nouvelle civilisation.
Pratiquons le

Fabresse
3 années

Frères et soeurs,
Je vous livre ici ma pensée sur le sujet du Pardon en guise de conclusion, j’espère être bien compris, la voici :

Le Prophète nous a demandé de créer une association sur le Pardon. Il nous faut donc créer une association sur le Pardon, « le pardon créateur », et dans un premier temps rechercher des adhérents. Le but annoncé de cette Association sera de démontrer à la société que « le pardon est supérieur à la condamnation ».

Pour asseoir cette démonstration et un jour la rendre effective, notre action consistera à faire pression sur le juge et à visiter les prisons ou insister pour le faire.

Les personnes qui vont adhérer et que nous rechercherons par différents moyens, n’auront pas forcement quelque chose à pardonner, mais elles seront nécessairement en capacité d’admettre et de comprendre, aidées par nos explications et enseignements, que l’homme possède une nature Spirituelle et que c’est seulement en retrouvant cette Nature (par la Pénitence) que le monde finira par changer. C’est tout le sujet de la Révélation d’Arès. Tout cela, il va sans dire, prendra du temps d’autant qu’il nous faudra trouver des adhérents en masse si nous voulons que notre entreprise aboutisse, Alléluia!

Votre petit frère (1m64),
Dominique.

Fabresse
3 années

Le pardon créateur:, Entrée 206
« je dis « Pardon ! » à ceux que je bouscule. Il y a le pardon créateur ; par exemple au temps où nous vivions seuls à Arès des haineux nous tourmentaient parfois. Si ces « justiciers de la vraie foi » avaient enlevé une de nos filles à la sortie de l’école et nous avaient menacés de la tuer si nous ne déclarions pas officiellement que La Révélation d’Arès était un mensonge, nous avions Christiane et moi décidé de répondre : « La Vérité ne mourra pas par la mort de notre fille, laquelle ne mourra pas davantage. Des anges recueilleront l’enfant et l’emporteront dans la Vie. Nous crierons notre chagrin, mais ne tomberons pas dans le piège de la vengeance sans fin (Rév d’Arès 27/9). Nous vous pardonnerons, parce que le mal n’apporte jamais que le malheur et parce que nous espérons que vous trouverez un jour la Lumière. »
Il faut pardonner toutes les offenses sans exception.
Pardonner n’est ni oublier ni se livrer au méchant. C’est laisser à tout pécheur, petit ou grand, le temps de la sérénité qui est l’œil de la Lumière. Le retour de la planète à la Vie en dépend. »

Claudine et Dominique.

Fabresse
3 années

Nos frères et sœurs,
Voir commentaire et réponse160C7 où il est question de « Sentiers »
Dominique.

Pour ma part, dans le chapeau contenant les mots qui « caractérisent » chacun, j’ajouterais les miens qui sont : humilité, audace, insurgeance. Pour moi chacun de ces mots a sa place dans ma mission.
Affectueusement,
Claudine.

Dernière modification 3 années par Didier
Fabresse
3 années

Bonsoir sœurs et frères,
Après lecture des commentaires et autres propositions, je me décide à affirmer mon avis mûrement réfléchi sur la justesse de la création de l’Association Pardon.
Je crois juste et sage de créer l’Association Pardon pour les seuls Pèlerins d’Arès engagés dans la mission derrière le Prophète.
Partant de la genèse en présence du Prophète au local de Perpignan où Eugénio a exprimé son souci de n’avoir rien à proposer de concret aux missionnés, le Prophète, comme chacun le sait, a conseillé la création de l’Association du Pardon.
Personnellement, je limite en toute conscience, l’Association à deux actions incitatrices: visiter les prisons ou insister pour le faire et influencer le juge, afin de démontrer un jour lointain que le Pardon est supérieur à la condamnation.
Votre sœur Claudine.

Fabresse
3 années

Petit rappel:
Dans la rubrique « Charte en cours », le commentaire « Fabresse » d’il y a un mois est bien une proposition de charte destinée à l’Association Pardon . Cette charte montre ce que sont véritablement les Pèlerins d’Arès, ainsi que leur ambitieux projet de changer le monde par l’action de la Pénitence, à toute personne croyante ou non qui souhaitera adhérer à ce projet. Elle vise à stimuler la conscience de celle ou celui désireux de s’investir dans la voie du Bien.

PS: A la relecture du texte de la dite charte, j’ai remarqué un mot manquant que Didier pourrait ajouter. C’est le mot « loi » absent à la fin du paragraphe: « elle vise à délivrer l’homme de la peur … fondée sur la simple loi d’amour et de justice. »

Merci,
Baisers fraternels,
Dominique.

Petra Campadieu
3 années

Dans leur dernier commentaire Dominique et Claudine écrivent :

« Si l’on remonte à la genèse, l’Association Pardon proposée par le Prophète comportait deux actions ciblées: visiter les prisons et influencer le juge… »

Dominique et Claudine se réfèrent ici à la réponse au commentaire 20 de l’entrée 87 qui mentionne effectivement ces deux actions mais qui à mon avis ne les nomme pas comme seules actions. Je cite :

« J’avais au début des années 80 préconisé une Association « Le Pardon comme Reconstruction de l’Homme » pour visiter les prisons ou du moins revendiquer inlassablement le droit de le faire, mais aussi exercer une influence sur les juristes, les législateurs, etc.  »

Frère Michel avait mentionné ces actions pour un projet d’association des années 80, ces deux actions ne figurent pas dans ses précisions sur notre association du pardon. Le « etc. » indique qu’il s’agissait d’actions parmi d’autres. Cibler seulement ces deux actions ne va donc pas de soi. Si le choix se portait sur ces deux actions il faudrait expliquer pourquoi. Quant à savoir quelles personnes agiraient ensemble, j’ai fait part de mon avis dans la communication 5.

Dernière modification 3 années par Didier
Laurence
3 années

Nous réfléchissons à ce projet Pardon depuis plusieurs mois maintenant et nos réflexions diverses nous poussent vers des questionnements relatifs à notre rôle de pèlerin d’Arès.
En effet est-ce que notre association (statuts et charte) est bien centrée, représentative de cette foi d’Arès qui est la notre?
Frère Michel a bien écrit « ce qui prévaut c’est Dieu et toute sa Parole », alors est-ce que nous pouvons nous autoriser d’aborder un élément de la Parole sans aborder le Tout, la Parole entière, au travers d’un acte associatif et aurons nous la liberté et la mission de rester des « réveilleurs d’âmes » ?
Allons-nous partager profondément notre foi, le Tout, avec des scandalisés, des musulmans, des croyants autres… , non là n’est pas le but, nous allons partager des actes caritatifs autour du pardon mais en aucun cas nos actions serons suffisamment représentatives de cette foi d’Arès.

Si je reprends des termes de la charte:

  • un monde changé
  • un changement personnel et social en bien
  • actes caritatifs
  • actes de progrès moral, spirituel et sociétal
  • déculturation et déstructuration
  • domination de l’homme par l’homme
  • bonheur de l’humanité
  • bonheur universel
  • non jugement et pardon
  • reconstruction de l’être humain
  • l’amour fraternel, pardon, paix…

je me dis que les termes déculturation, destructuration, non jugement et ceux de la pénitence sont des termes de notre Parole, de notre foi mais trop peu expliqués pour être vivants et acceptés tel que nous essayons de le faire,
je me dis que le reste des termes est repris dans une quantité de mouvement associatif et caritatif, les gilets jaunes… Beaucoup d’hommes et de femmes humanistes et bienveillants travaillent très bien dans ce sens, on entend à droite et à gauche changement personnel, domination de l’homme… Je me dis que nous invitons le partage dans ce sens mais que notre Pardon Arésien, notre Tout ne transpire pas assez et je comprends pourquoi mais alors est-ce notre mission?
je me dis que l’importance de « le pardon est très très supérieur à la condamnation » n’est pas noté et mise en avant.

Est-ce que ce que proposent Claudine et Dominique, la présentation de la charte des pèlerins d’Arès est envisageable dans un partage des consciences et ouverts à tout type d’humanistes, sans contraintes? C’est une mission déguisée qui a le mérite de ne pas mettre de côté notre foi, le Tout.

Vous allez me trouver trop frileuse sans doute mais j’avoue ma grande hésitation aujourd’hui comme peut le faire Pétra, pouvons-nous partager, sachant que c’est à notre initiative une association Pardon avec l’homme de la rue, même en ayant bien sincèrement signé la charte, allons-nous garder notre indépendance prophétique? notre rôle majeur au travers d’une action Pardon?

Peut-être la sagesse voudrait que l’on sorte une association Pardon, composée de pèlerins d’Arès qui mettraient en place des actions abordables mais pleinement représentatives de la foi arésienne.
Sommes-nous prêts pour autre chose?

J’attends maintenant la réponse de Frère Michel et son encouragement à continuer dans un sens qui sera le bon.

Dernière modification 3 années par Didier
Fabresse
3 années

23/10/2021
La pensée poursuit son chemin et, grâce aux interventions de chacune et chacun, la lumière se fait. Si l’on remonte à la genèse, l’Association Pardon proposée par le Prophète comportait deux actions ciblées: visiter les prisons et influencer le juge, leur but premier étant de démontrer que le Pardon est supérieur à la condamnation, le but final vise un changement de civilisation.
Pour ce faire, il nous faut donc trouver des personnes qui vont adhérer à ces actions ciblées quelque soit leurs croyances et origine… et c’est là que le miracle « au-Père »!
Claudine et Dominique.

Petra Campadieu
3 années

Communication 5                                     19.10.2021
Petra
Pourquoi je crois que « Sentiers » n’est pas la bonne option pour l’association du pardon.
_____________________________________________

La difficulté principale que je voyais dans une association de type « Sentiers » c’était de pouvoir garantir que les actions de cette association du pardon émaneraient de la Parole. La seule solution que j’avais trouvé à ce problème c’était une charte et des statuts définissant en détail et suffisamment complètement le pardon selon l’Evangile et la Révélation d’Arès.

Ma récente lecture du passage « L’erreur de « Sentiers » et la leçon à en tirer » qui se trouve dans l’article Le Fond et la Surface (Pèlerin d’Arès, mars 1986) m’a fait comprendre que même une définition détaillée du pardon serait loin d’être suffisante pour garantir que tous les non-pèlerins d’Arès partageraient notre notion du pardon. Frère Michel écrit dans ce passage :
«Les plus sûrs statuts de « Sentiers » était la Révélation d’Arès elle-même … » (p.63)
Il est difficile de savoir comment une personne comprend un écrit et nous ne nous mêlons pas par respect de la liberté de l’autre dans ses convictions. Il serait donc difficile de savoir si une personne qui veut participer à une action part de la même base que nous. Un recours à des majorités/minorités pour palier un éventuel problème me semble complètement exclu car contraire à mon avis à l’esprit de la Révélation d’Arès.
De plus, notre mission, difficile et sans résultats, ne pourrait pas supporter à mon avis les inévitables difficultés d’une association de type « Sentiers » et notre groupe, traversé par des courants divergents, non plus. Je rejoins ici les craintes et réserves de Laurence dont elle a fait part dans une récente communication sur la plateforme. J’opte donc pour quelque chose qui me paraît plus simple et appropriée : Je pense qu’une réflexion sur des actions que nous pourrions mettre en œuvre sans trop de difficultés serait la bonne piste, le bon « sentier » .

Mener cette réflexion sur « Sentiers » n’était pourtant pas inutile pour moi dans la mesure où elle a permis de réfléchir. Je remercie ceux qui l’ont mise en place.
Personnellement j’inviterais maintenant frère Michel à la lecture des communications sur la plateforme.

Dernière modification 3 années par Didier
Petra Campadieu
3 années

Communication 4                                    3.10.2021
Petra
Comment je comprends « Sentiers » ? En réponse aux propositions de chartes 1 et 2 et à la proposition des statuts.
_____________________________________________

« Sentiers » est une association dont le nom, les principes et le but sont basés sur la Révélation d’Arès :

Article 1 – nom :
 « … une association ayant pour nom :
« Sentiers ».
Nom choisi pour sa valeur universelle d’évocation dans la Révélation d’Arès (voir art.2, références : Sentiers vers les Hauteurs (7/1-2 et 8, 20/4, 25/5, 26/8, 28/26, 36/19, 38/6), l’homme du Sentier (XXVII/6-8). »

Article 2- principe :
« L’Association se fixe pour principe :
D’aligner son action sur l’esprit de la Révélation d’Arès : L’Evangile donnée à Arès (éditions 1974, 1981, 1982, légalement déposées) et Le Livre (éditions 1978-1980, 1982-1983, parues dans Le Pèlerin d’Arès et 1984, légalement déposées). Fidèle au principe de cette Révélation, elle réunit dans une action commune les croyants de toutes origines comme les incroyants dans le respect de leurs convictions propres. »

Article 3 – but :
« L’association se fixe pour but :
De promouvoir par tous les moyens la mission civile (remise en question des valeurs, déculturation, déstructuration, construction d’un monde nouveau etc.) selon la Révélation d’Arès (« la Vérité c’est que le monde doit changer. », Evangile donnée à Arès, 28/7).
Elle veut être sur le terrain social, l’organe civil, pragmatique et pluraliste du mouvement pluraliste parti d’Arès en 1974 dont la mission de foi – il est utile de le rappeler – ne peut pas prendre quant à elle prendre la forme d’une association structurée, statutaire et rendant compte à un pouvoir humain selon l’esprit libérateur qui anime la Révélation d’Arès. »

Si je transpose ces statuts de « Sentiers » sur l’Association du Pardon je pense que nous pourrions reprendre l’article 2 tel qu’il est formulé. Il assure que l’action de l’association s’aligne sur la Révélation d’Arès et que, fidèle à cette Révélation, l’association réunit dans une action commune les croyants de toutes origines comme les incroyants dans le respect de leurs convictions propres.

En ce qui concerne le but de l’Association du Pardon je crois nécessaire de donner une définition du pardon en indiquant qu’il s’agit du pardon de toutes les offenses pour changer le monde (avec des références de la Révélation d’Arès et de l’Evangile). Une telle définition ne se trouve pas dans les statuts proposés. Cette définition me semble être le socle sur lequel peut se bâtir l’action commune entre pèlerins d’Arès et non-pèlerins d’Arès. La définition du pardon est à mon avis indispensable car je suppose qu’il existe dans le monde des idées diverses sur le pardon ce qui rend une définition nécessaire. De plus, comme dit frère Michel, le pardon de toutes offenses est une notion très peu acceptée dans la société : « Je ne connais pas beaucoup de personnes qui sont complètement d’accord avec le pardon.» (Parole de Mikal, YouTube, env. min.8) Un travail commun avec des non-pèlerins d’Arès me semble nécessiter une base commune qui, selon moi, ne peut être autre chose que le pardon de toutes les offenses. Cette définition devrait être clairement formulée, références à l’appui, dans les statuts et la charte.

Sentiers garantit aux non-pèlerins d’Arès le respect des convictions de chacun (ce qui va de soi pour nous, mais les non-pèlerins d’Arès ne sont pas sensés de savoir cela, ils peuvent légitimement craindre qu’on veut les convaincre de notre foi). Ce respect des convictions de chacun exclue à mon avis de présenter dans une charte la foi des pèlerins d’Arès en détail. Je ne crois pas qu’un catholique qui lirait une présentation détaillée des pèlerins d’Arès se sentirait respecté dans sa foi. Je pense qu’une action commune entre personnes de convictions différentes n’est faisable que si les convictions de chacun n’interviennent pas dans l’action commune. Il s’agit de se baser sur ce qui unit tous malgré les différences de convictions : le pardon de toutes offenses pour changer le monde. Si une charte complétant les statuts était nécessaire celle-ci devrait, si je ne me trompe pas, se limiter à expliquer de façon suffisamment complète la notion du pardon de toutes les offenses selon la Révélation d’Arès et l’Evangile ceci pour que seules des personnes en accord avec cette définition puissent devenir membre de l’association.

Je vous ai exposé comment je verrais une association du Pardon suivant la logique de « Sentiers ». Elle diffère des concepts proposés dans la charte 1 et 2 et est plus proche du texte de Jean. Je propose d’essayer d’éclaircir dans la prochaine réunion ces différentes conceptions pour mieux se comprendre. C’est de toute façon un travail qui, à mon avis, demande une réflexion très approfondie.
Comme je l’ai dit déjà dans la communication 1, je ne sais pas à l’heure actuelle quelle serait la forme organisationnelle la mieux appropriée pour cette association du pardon. A mon avis il est trop tôt pour le dire. Je pense qu’après avoir fait ce travail sur les différentes façons de voir « Sentiers » de laisser pour un moment statuts et charte et de commencer à réfléchir aux actions envisageables de cette association.
Qui voudrait faire quoi ? La notion d’action paraît primordiale dans ce contexte et je crois nécessaire que tous ceux qui participent à cette réflexion aient connaissance de l’entrée 87 avec commentaires et réponses.

Dernière modification 3 années par Didier
Petra Campadieu
3 années

Communication 3                             22 septembre 2021
Petra
Pourquoi étudier la notion de l’action
________________________________________________

Je voudrais en quelques mots indiquer pourquoi à mon avis l’étude de l’action est essentielle et nécessite une attention particulière. 
J’ai relu l’entrée 87 et y ai découvert une définition de l’action qui m’a éclairée (j’en avais bien besoin).  
Me basant sur différents passages de l’entrée 87 je définirais l’action comme un acte qui engendre un changement en bien. L’exemple du frère qui décide de parler à la concierge médisante me paraît être un exemple particulièrement parlant du sens que frère Michel donne à la notion de l’action. Ce que dit le frère à la concierge est une action car ce qu’il lui dit enclenche un changement en bien chez elle : elle pardonne et cesse la médisance. 
Je pense que cette définition de l’action est celle qui convient à l’association du pardon les actions étant nécessaires, comme explique le prophète, parce que la mission, faite de mots, n’enclenche le plus souvent pas de changement en bien dans la mesure où sont rares les missionnaires qui par des mots seules peuvent induire un changement et sont rares les missionnés qui peuvent voir au – delà les mots. 
Je vois l’action étant une sorte de centre de gravité autour duquel pourrait se dérouler la réflexion sur l’association du pardon. Quelles initiatives engendreraient un changement en bien ? Je propose d’y réfléchir ensemble.

Dernière modification 3 années par Didier
Petra Campadieu
3 années

Communication 2                             21 septembre 2021
Petra
Qu’est-ce l’action ?
______________________________________________________

Dans l’entrée 87, j’ai trouvé des précisions sur l’action que je trouve éclairantes. Les voici :

  • Le texte de l’entrée 87,
  • Commentaires – réponses : 7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 19.
Dernière modification 3 années par Didier
Petra Campadieu
3 années

Communication 1                              env. mi-septembre 2021
Petra
Réflexion sur l’Association du Pardon
à partir des précisions données par frère Michel dans sa réponse à frère Didier (entrée 214, réponse au C24)
________________________________________________

Dans sa réponse frère Michel donne des précisions sur l’Association du Pardon. Prenant comme exemple le livre 1984 de George Orwell il constate d’abord que les mots, les textes « ne changent pas grand-chose dans la masse humaine ».
Il faut autre chose que les mots, il faut des actions :
« Faire est beaucoup plus que croire ou raconter. »
 
Frère Michel définit ensuite le but de cette association :
« … une association dont le but sera de répandre par des actions l’idée que le pardon est très très supérieur à la condamnation. »
 
Un peu plus loin, il revient sur le problème que pose l’insuffisance des mots :
« Et nous, nous sommes dans la pire position pour répandre cette Parole descendue à Arès, parce que, comme demandait Eugenio, que faisons nous pour changer ce qui ne va pas dans ce monde ? Mais nous faisons ce qu’il faut : Nous encourageons les hommes à entrer en pénitence. Mais cela ne dit rien à personne. »:
 
Il indique ce qu’un missionnaire pourrait nous reprocher :
« Alors c’est à moi de faire ? Vous n’engagez aucune action pour abattre, sans que je m’en mêle l’injustice du monde ? »

Et déduit : 
« Ce n’est pas aujourd’hui que je rappelle cette réalité, mais les années passent et nous n’avons pas encore assez réfléchi à cela. »
 
Dans une entrée plus ancienne (82, réponse au C20) frère Michel avait déjà évoqué une association du pardon. Dans une réponse, il parle de l’importance de l’action : 
« L’action c’est la démonstration concrète de la valeur de ces mots. Il faut réimaginer l’action qui, à l’heure actuelle, n’existe à peu près plus que sous forme de charité humaine. Nous y avons ajouté la pénitence et c’est déjà considérable, mais les bienfaits de cette pénitence ne sont pas assez souvent démontrés par des actions… J’avais au début des années 80 préconisé une association « Le Pardon comme Reconstruction de l’Homme » pour visiter des prisons …mais aussi exercer une influence sur les juristes, les législateurs … ce projet qui termina dans l’oubli comme ‘Sentiers’. »
 
En restant au plus près de ces citations je résume que frère Michel constate une insuffisance de notre action. La mission est faite de mots, la pénitence, elle, est certes action mais il manque quelque chose: des actions démontrant les bienfaits de la pénitence. L’association du pardon est donc directement liée à la mission étant une réponse à un manque de celle-ci mais étant autre chose que celle-ci. Tel que je comprends la suggestion de frère Michel l’action visée se réalise dans la société (influence sur les juristes, visiteurs de prison), l’association offrant le cadre pour la réaliser, cette action étant liée à la mission car répondant à une insuffisance de celle-ci.
 
Frère Michel ne précise pas le cadre organisationnel de cette future association. Je pense utile de réfléchir à partir de sa réponse aux cadres organisationnels possibles. Dans la mesure où l’argumentation de frère Michel dit que l’association répond à une insuffisance de la mission il me semble envisageable de créer une association dont seulement des pèlerins d’Arès seraient membres. En disant cela, je ne veux pas dire que ce serait la meilleure option, meilleure que l’option d’une association à laquelle participeraient des personnes de tous horizons comme prévu dans la charte. Je veux dire simplement qu’il y a plusieurs solutions et que c’est au groupe dans une réflexion commune de trouver le cadre associatif qui correspondrait le mieux. Mais peut-être cette réflexion a été déjà menée. Personnellement je n’ai pour le moment pas de préférence et ai besoin de vos appréciations à ce sujet.

Dernière modification 3 années par Didier
Fabresse
3 années

J’ai pensé qu’il serait intéressant que nous réfléchissions collectivement lors d’une prochaine réunion sur la signification des mots tels que: déculturation, déstructuration, libérateurs spirituels…
Ces mots qui caractérisent notre mouvement de foi, font partie de notre vocabulaire.
Nous devons, pour les véhiculer, en porter le sens profond.
Dominique.

Fabresse
3 années

Frères et sœurs,
Pour ceux qui en ont la possibilité, nous vous suggérons de lire l’article « Le fond et la surface », dans le Pèlerin d’Arès trimestriel de Mars 1986, n°33.
Cet article éclaire le sentier de notre future « Association Pardon ». C’est à croire qu’un bonheur n’arrive jamais seul !
Avec vous dans la prière et Moisson,
Dominique et Claudine.

Dernière modification 3 années par Didier
Laurence
Reply to  Fabresse
3 années

Frères et sœurs
En effet cet article « le fond et la surface « est d’une grande importance, je le comprends comme un appel à la vigilance, notre choix de vivre la pleine Parole de Dieu dans son Fond et dans sa Surface est un choix extrêmement difficile, non pas par la verbalisation, la raison ou la conscience, nous le voyons bien lors des missions de rue, les mots nous viennent comme des répliques parfaitement apprises et répétées encore et encore avec notre volonté certaine de vouloir changer le monde, nous pratiquons la Pénitence tant bien que mal, mais nous avons vite fait de nous détourner, de glisser et donc de nous détacher de cette harmonie, de cette partie intimement reliée au Tout, parce que nous sommes encore tout simplement fragiles, en exercice et la preuve et que les hommes et femmes rencontrés sont encore trop peu nombreux à voir en nous cette force incroyable qui nous portera,
je suis volontairement sévère dans mon propos parce qu’il me semble que nous partons avec de bonnes intentions de vivre une « mission civile « mais que nous ne mesurons peut-être pas ce vers quoi nous nous exposons, il nous faut d’abord revoir cette première charte écrite, insuffisante dans ce sens du Fond sous prétexte de vivre la Surface avec des hommes qui ne nous connaissent pas, mais demain si le nombre de ses hommes ou femmes ( actifs en surface) comme je le crois sera supérieur à ceux ( vivant le fond et la surface) qu’en sera t-il ?
Je m’interroge, je ne remets pas en cause notre projet, mais nous devons voir loin.

Dernière modification 3 années par Didier
Fabresse
3 années

Je trouve le dernier commentaire de Didier fort éclairant par les différents points évoqués. Parfois son enthousiasme déborde un peu et fait que son commentaire peut prendre par endroits une forme lyrique, mais si je laisse cela de coté, il y a pour moi matière à réflexion.
Je vous livre donc la réflexion qui suit. C’est justement dans la veillée 28, à condition de la lire presqu’entièrement, que je trouve la réponse à la question du « reste-petit, reste-épis mûrs ». Ce que l’on nomme « reste » ce sont, je crois, ces hommes rudes que Dieu a suscité et qui justement répondront à notre appel. Le Père en secret a conduit leurs pas vers la Vérité. Tous ces hommes sont appelés « les Heureux » dans la Veillée 28/15-16-17.
Comment ces hommes que Dieu a suscité, ne seraient-ils pas des épis mûris auxquels nous devons transmettre la Lumière, sans pour autant faire d’eux des P(p)èlerins d’Arès. Ces hommes qui ont faim et soif de Justice qui n’est pas la justice des hommes qui condamne, mais Celle de Dieu que la Pénitence rétablira.
Dominique.

Dernière modification 3 années par Didier
Fabresse
3 années

Frères et sœurs,
Sur deux points seulement mais qui nous paraissent importants pour donner la bonne Direction à l’Association Pardon, nous avons une lecture différente de ce que propose Didier dans son dernier commentaire.

Le premier point se trouve à la fin du 15ème paragraphe du commentaire qui fait suite à: « nous allons par les rues … Mission indispensable mais incomplète… Tant que nous ne ferons rien de nouveau dans le principe, en ressemblant à tous les religionnaires, protestataires et humanitaires. »

Deuxième point que Didier ne mentionne pas dans son commentaire est le suivant: « Le fait capital de la Révélation d’Arès est le prima d’une liberté que j’appelle spirituelle à la face des hommes, bien que ce mot paraisse à leurs oreilles trop prisonnier de la foi. Une liberté pour laquelle notre langage doit trouver une définition pas seulement différente de ce qu’est la liberté par la loi (ecclésiastique, politique, économique, etc) mais dépassante. Cette liberté est le sentier enfin tracé dans le marais des conditionnements pour atteindre Eden. L’Appel d’Arès est ce qui provoque le mieux le fait insurgeant, qu’a provoqué en d’autres temps l’Evangile palestinien, dont l’église a mouillé la poudre, hélas. Une révolution manifeste une revendication de justice politique. L’insurgeance d’Arès va beaucoup plus loin, elle veut produire une autre civilisation. »

Josette
3 années

Mon frère Dominique et ma sœur Claudine.
Oui nous pouvons tenter de mettre de côté certains termes, mais cela ne me semble pas essentiel. Ce qui me paraît important, c’est de réussir à définir les statuts avec l’appui des écrits des statuts de l’article « Sentiers ». Ces statuts seront l’axe et le cadre de l’association « Pardon ».
Notre pénitence nous permettra d’entendre tout ce qui est dit entre nous et tout ce qui viendra de l’extérieur avec le même amour fraternel.

Nous sommes des entrepreneurs du changement fondamental du monde et nous devons trouver les chemins qui nous permettent d’être dans le monde tout en n’étant pas « du monde », et par notre amour fraternel entraîner nos alliés.

Le texte de « Sentiers » est particulièrement d’actualité pour nous aider à aller dans ce sens.

Avec vous dans la prière et la pénitence
Josette

Dernière modification 3 années par Didier
Fabresse
3 années

Pélerines, Pèlerins du groupe Pardon,
Après une lecture attentive du dernier commentaire de Didier, merci à lui, sur la plate-forme nous ne trouvons toujours pas de clarification notable permettant de donner un cadre précis à notre future association Pardon.
Je propose donc l’approche suivante: mettons de coté les termes qui nous divisent tels que « mission de rue », « recherche d’épis mûrs », « mission par l’action partagée avec le reste »,… Axons-nous autour de ce qui représente la spécificité de notre sublime et unique mouvement arésien que Frère Michel décrit dans la réponse à Louis Marie en 232/C9 : »Nous nous attaquons à la structure fondamentale de la vie pour la sortir de l’animalité pensante et l’approcher de la Vie, nous visons comme Jésus visait déjà un changement fondamental de nature. Nous ne sommes donc pas des entrepreneurs de révolution sociale, mais des changeurs de civilisation. »
Nous rejoignons tout à fait Didier lorsqu’il écrit: « C’est par notre exemple, par notre capacité à montrer dans nos comportements notre amour, notre intelligence du cœur, notre paix, notre pardon, bref notre pénitence que nous convaincrons nos alliés… »
Avec vous dans la prière et la Moisson,
Dominique et Claudine.

Fabresse
3 années

Un grand merci à mes sœurs Laurence et Josette pour leur réponse à ma demande. Quand chacun se sera exprimé, nous pourrons en débattre de vive voix.
Ci-joint un croquis qui pourra expliquer la raison et le mouvement de notre action apostolique.
Avec vous dans la prière et la Moisson pour que règnent Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière.

Schéma action du petit reste.jpeg
Josette
3 années

Mes frères et sœurs
Comme le souligne ma sœur Laurence nous sommes encore à nos balbutiements en ce qui concerne cette vaste piste de travail lancée par Frère Michel.
Il semble clair que cette notion du pardon est essentielle puisque même La Parole dans la prière du Père de L’Univers nous y invite  » Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon »
Cette mission est différente à mon avis de la mission de rue qui nous demande de trouver des épis murs.
Il s’agit pour moi plutôt de me révéler et donc de révéler à mon frère humain la différence fondamentale avec L’Etre profond, l’Image et Ressemblance, notre Nature, notre véritable VIE et le terrible éloignement qui nous conduit à des actes, des paroles et des comportements qui nous entrainent encore plus vers la petitesse, la douleur et la souffrance.
Si je peux sentir en moi ce fossé, que je grignote petit à petit par la pénitence, entre la VIE que je pressent et mon existence en tant que faible lumignon et que j’arrive par la voie du pardon à faire sentit à mon frère humain qu’il en est de même pour lui et qu’il est bien plus que cette vie étroite alors, lui et moi pouvons participer à ce changement du monde VITAL.
Le pardon libère et ouvre à la VIE et à l’espérance du changement alors que le non pardon enferme dans l’étroitesse des actes, qui ne sont que des conséquences de notre éloignement, et de la vengeance sans fin.
Avec vous dans la pénitence, la prière et nos rencontres pour qu’émerge le comment sur une direction sociétale.

Fabresse
3 années

Je reposte ici le courriel envoyé le 26 mars dernier contenant ma proposition de réflexion à laquelle à ce jour personne n’a répondu :

« Frères et sœurs,
Lors de la dernière réunion hebdomadaire du jeudi 25 mars concernant l’Association du Pardon, j’ai proposé à celles et ceux qui étaient présents, de réfléchir et d’exprimer par écrit via la plate-forme, au « pourquoi le Prophète a-t-il demandé de créer cette Association du Pardon », qui n’est en somme qu’un des constituants de la Pénitence que les missionnaires ont l’habitude d’exprimer.
Viendra ensuite la deuxième question qui sera comment faire connaître et divulguer cette mission que nous a confiée Frère Michel ?
C’est alors que nous pourrons inviter le Prophète et peut-être bénéficier de ses premiers conseils.
Avec vous dans l’Amour du Père,
Dominique. »

Laurence
Reply to  Fabresse
3 années

Sœurs et frères

l’association pardon a quelques mois de vie mais tout reste à faire, le pourquoi et le comment ont déjà été évoqué puisque nous avons commencé notre travail:
organisation de réunions, groupe de paroles, mise en place d’une plateforme, recherches de références sur le pardon…
Mais nous en convenons ensemble que malgré cette amorce nous avons des difficultés à trouver une réelle direction, c’est ce qui amènent Peut-être Dominique et Claudine à reformuler la question « pourquoi « .
Nous avions connaissance du texte proposé par sœur Nina, mais il me semble que comme suggéré par celle-ci nous n’avons pas pris le temps de le lire ensemble,tous ensemble afin de bien comprendre le pourquoi de cette association pardon et le pourquoi de cette proposition de frère Michel.
En effet le pardon est dans la pénitence et notre mission est basée sur un appel à la pénitence et au bien mais « les bienfaits de cette pénitence ne sont pas assez souvent démontrés par des actions «. Frère Michel a proposé quelques années en arrière un projet d’une association pardon mais qui s’est avéré insurmontable, couché au sol par des frères sceptiques, peut-être avait il un nouvel espoir ce jour là à Perpignan ?
 »la pénitence est déjà en pratique même si encore trop faible mais lors de la mission nous répétons ces mots Pardon, amour,paix,non jugement, intelligence du coeur mais les mots ne suffisent pas, il nous dit que la pénitence personnelle est une base active, une action incontournable mais elle-même ne suffit pas, il faut s’engager dans des actions plus visibles, susceptibles d’amener le public ».
Alors oui l’association pardon diffère de la mission de rue qui Consiste à rechercher des épis murs, l’association vient en soutien à la mission mais doit proposer des actions bien concrètes et visibles tels qu’avait proposé frère Michel.
je vous embrasse bien fraternellement
laurence

Fabresse
3 années

Sœurs et frères,
« L’Association Pardon », pour moi, ne diffère pas dans sa vocation de la mission de rue qui consiste à rechercher des épis mûrs (14/1) parmi les jambes, les jambes, et dont le but est de grossir et de former le rang des apôtres du « petit reste » qui à leur tour feront de même… Quant aux actions incitatrices qui restent à ce jour à trouver, n’auront pour moi d’autre but que de démontrer publiquement que tout homme est capable d’être pénitent s’il a une bonne raison pour ce faire.
Frère Michel nous l’a dit : »Nous reprenons avec la Révélation d’Arès l’exode spirituel laissé par Moïse, il y a plus de 3000 ans. Le but ultime de la Moisson étant de changer le monde, c’est bien là que réside notre spécificité.
Je crois qu’en tout état de cause, c’est la simplicité qui doit être notre fil d’Ariane. Je crois aussi que quand sera née la conscience collective, aucune action individuelle d’importance ne se fera sans la concertation au préalable de l’ensemble du groupe.

Fabresse
4 années

Frères et sœurs,
Lors de la prochaine réunion du jeudi 29 à 16h15, il nous parait important que nous portions notre réflexion sur les points suivants, concernant la vie de notre assemblée, avant même de poursuivre tout travail autour de l’Association du Pardon, tels que :
            mettre en place un calendrier de mission individuelle et collective
            redéfinir l’accueil des nouveaux ainsi que l’accueil d’ « anciens » pour les aider à se positionner, sachant que les Pèlerins d’Arès agissent selon un cadre bien défini : pénitence/moisson inséparablement, selon la définition du Prophète.
Il y a, selon nous, une place pour les sympathisants/pénitents qui ne se reconnaissent pas dans la mission.
Nous pensons qu’il nous faut être clairs sur ces différents points, afin d’avancer sereinement et en confiance.
Nous vous embrassons,
Claudine et Dominique.

Josette
Reply to  Didier
4 années

Super intéressant et si vrai. Merci Didier

Laurence
Reply to  Didier
4 années

There is no shame = il n’y a pas de honte
inscription sur le t-shirt, le cercle, une méthode proposée…très intéressante !

Il nous faut absolument présenter le pardon comme un levier, un facteur efficace du bon avenir de l’homme et donc de la société,
il y a la définition en effet à proposer mais nous avons un travail important dans la réflexion de ces actions incitatrices comme recommande Frère Michel.

Groupe pardon spirituel Perpignan