Cette page « réflexion et partage d’expériences sur le pardon » reprend les éléments les plus caractéristiques et les repères des avancées accomplies par notre groupe missionnaire.
Il est donc assez composite, puisque peuvent y figurer des comptes-rendus de réunion, des reproduction d’échanges par mail entre frères, des textes ou des extraits de textes qui ont été réfléchis et commentés, des idées ou des décisions de fonctionnement et de travail. Bref un ensemble en apparence assez désordonné mais qui exprime notre vie spirituelle collective à la recherche des éléments de construction de l’Association pardon ».
Pour introduire cette rubrique, voici un extrait de la réponse du frère Michel au commentaire de Didier 214C24. Cette réponse pose des bases et un contexte de travail et surtout l’utilité et le sens spirituel de « l’Association pardon » dans l’économie générale de la moisson :
« Voilà pourquoi des hérauts qui n’ont rien écrit comme Jésus, François d’Assise — le jars (Rév d’Arès xxxvi/3) — et d’autres, mais qui ont vécu ce à quoi ils croyaient et qu’ils devaient répandre ont fait plus par une geste, un exemple concret, que par des écrits. Voilà pourquoi ce que m’a dit frère Eugenio, dimanche, m’a semblé être le fond même de notre problème apostolique : Quoi faire ? Faire est beaucoup plus que croire ou raconter. La pénitence est fait, action sur soi, elle n’est pas bonne intention. Voilà pourquoi je lui ai suggéré, et que j’ai aussi suggéré à Dominique qui a peut-être plus de temps pour ça, de fonder « L’Association du Pardon », une association dont le but sera de répandre par des actions l’idée que le pardon est de très, très loin supérieur à la condamnation. »
« … Et nous, nous sommes dans la pire position pour répandre cette Parole descendue à Arès, parce que, comme demandait Eugenio, que faisons-nous pour changer ce qui ne va pas en ce monde ? Mais nous faisons ce qu’il faut : Nous encourageons les hommes à entrer en pénitence. Mais cela ne dit rien à personne : « Alors, c’est à moi de faire ? Vous n’engagez aucune action pour abattre, sans que je m’en mêle, l’injustice du monde ? » [Nous rétorque le missionné !] Ce n’est pas d’aujourd’hui que je rappelle cette réalité, mais les années passent et nous n’avons pas encore assez réfléchi à ça… Pour autant, certes, il ne faut pas renoncer à dire, mais comment le dire ? Tout est là.
Je vous ai tous encouragés à réfléchir à cela, dimanche… Je vous demande de réfléchir avec courage, ténacité, intelligence, à l’énorme problème de communication que nous avons à résoudre. Prenez votre temps ! »